{{backlinks>.}} ====== μαθήματα ====== **μαθήματα**: ... [[https://www.maths-et-tiques.fr/index.php/detentes/etymologie-de-mathematiques|ce qui peut être appris]] > J’ai lu et relu d’innombrables fois ces définitions, toute cette première page et les pages suivantes, sans rien comprendre, **littéralement sans rien comprendre**. Mais je n’ai pris que peu à peu conscience du fait que la difficulté essentielle venait non d’une extrême impénétrabilité du sujet (ce n’est certes pas le cas) ni d’une incapacité congénitale de ma part à le comprendre (heureusement), mais de ce que je ne savais pas lire. [...] Le mode de lecture romanesque, l’extrême rapidité qui m’était coutumière depuis l’enfance pour la dévoration des romans, ne pouvait à l’évidence pas me servir dans ces circonstances nouvelles. [...] Restait la poésie. [...] (à la différence de ce qui se passait pour la prose) je relisais la poésie sans cesse **jusqu’au point d’une réappréhension de tous ses éléments au présent, dans la simultanéité du temps intérieur**. [...] Je me mis donc, et sans réfléchir, à lire les paragraphes du chapitre 1 du livre de Topologie comme s’il s’agissait d’une séquence de poèmes. [[wpfr>Jacques Roubaud]] cité ((Mathématique : (récit), Seuil 1997, p. 159-160.)) dans {{http://www.entretemps.asso.fr/maths/Livre.pdf|« Leçons de mathématiques contemporaines »}} d'Yves André.